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Ça déménage au Gazomètre !
Six ans déjà que les collègues du Service des Périodiques, de la Salle de lecture et de l’Espace public numérique de la Bibliothèque provinciale mais aussi ceux de l’Opérateur d’Appui (« bibliothèque des bibliothèques ») ont quitté l’avenue Rêve d’Or pour le Gazomètre, à La Louvière.
Leurs collègues des Sections Adultes/Ados et Jeunesse s’apprêtent à les rejoindre ainsi que ceux de HCT (RH et finances). Le « 83 » intègre aussi le « Gazo».
Inauguration en mars 2024.
Au total plus de 250 000 livres et albums déménagent. Une partie sera accueillie dans les sous-sol, créant ainsi une réserve vivante d'un kilomètre de rayonnage !
Pour rappel, le projet Gazomètre, pôle culturel de près de 4000 mètres carré, représente un investissement de 5 millions d'euros de la Province de Hainaut (achat du bâtiment, rénovation, construction d'une annexe de 1700 mètres carré).
Pour Pascale Vanderpère, responsable de la bibliothèque provinciale et de la Lecture publique en Hainaut, il a toujours été question de cette bibliothèque unique.
« Un défi réalisé, que j’ai vu évoluer au fil du temps, que j’ai vu progresser grâce à la mobilisation de tous », explique-t-elle.
«Un défi auquel se joint un autre défi, conserver le public et en trouver un nouveau. Sans oublier le souhait de créer un troisième lieu de vie, une bibliothèque où il fera bon vivre. »
De son côté, Laurence Molle, coordinatrice du Réseau louviérois de Lecture publique, se réjouit de pouvoir se replonger dans des projets de Lecture publique, elle que le chantier accaparait au quotidien (contacts avec HGP, avec les prestataires...).
«Retrouver le bon usage des lieux est un plaisir», confie-t-elle.
"Manger ensemble dans le réfectoire rénové, tenir des réunions dans une salle dévolue aux réunions, sans oublier les nouveaux lieux créés au sein du Gazomètre. »
Chacun et chacune, après avoir vécu trois ans dans un openspace, prend ses marques, « prend espace » (selon les termes d’un collègue), retrouve un certain confort notamment sonore.
Au Gazomètre, on défait les caisses, on trie encore un peu, on range, on se promet de garder les bureaux rangés, on organise ses idées, on les réorganise.
On se projette dans quelques mois, quand les échafaudages sur la façade auront disparu et que le public franchira les portes du Gazomètre. On rêve à la réouverture, à la vraie naissance de cet espace constitué de plusieurs espaces, à ce pôle qui fera le bonheur des familles. On rêve que tous et toutes osent...le Gazomètre et le fassent exister.