eTwinning : le Hainaut connecté avec 200.000 écoles et 900.000 enseignants dans le monde !

Pour donner la mesure des potentialités d’eTwinning, la Province de Hainaut a fait appel à l’équipe d’AEF-Europe (qui gère Erasmus+) et sa cellule eTwinning pour former les directions de ses établissements et les référents mobilité à cette immense plateforme en ligne. Les écoles se sont réunies à La Louvière, à l'Institut provincial de Nursing du Centre.

eTwinning est une plateforme en ligne, la plus grande communauté virtuelle européenne d’élèves et d’enseignants au monde. Elle représente 900.000 enseignants connectés dans 200.000 établissements et 44 pays dans le monde, un accès à un carnet d’adresses de professionnels de l’éducation, un répertoire d’outils pédagogiques, la possibilité de demander des conseils en ligne, de monter des projets ensemble…

La force du réseau
La Province de Hainaut encourage ses établissements à s’impliquer dans la mobilité des élèves, des enseignants et aussi des directions. La plateforme eTwinning permet de faciliter ces échanges sur le plan pratique, mais aussi de mener des projets virtuels avec des écoles d’autres pays, sans nécessairement voyager. «Ouvrir nos écoles à l’international, c’est essentiel», note Giuseppe Vitellaro, coordinateur Erasmus + en Hainaut.

Erasmus + en Hainaut : 1,5 millions d’euros
«Erasmus + ce n’est pas que des voyages ou des formations professionnelles, cela englobe aussi des projets sur le thème de l’environnement, la citoyenneté, la numérisation, l’inclusion», lance Giuseppe Vitellaro qui, depuis 2021, a engrangé auprès de l’Europe, une enveloppe d’1,5 millions d’euros pour soutenir les projets Erasmus + dans nos écoles du Hainaut. «Mais aussi explorer la culture, c’est important de connaître les autres à travers leur culture», souligne la Députée provinciale Fabienne Capot.

Impliquer davantage les Cefas, les écoles spécialisées et la promotion sociale
«Mon rêve est d’impliquer davantage les Cefas, l’enseignement spécialisé et de promotion sociale. Le Cefa de Farciennes, par exemple, est engagé. La contrainte reste de convaincre les patrons de libérer leurs élèves. L’Institut provincial d’enseignement spécialisé de Ghlin et l’école clinique de Charleroi sont aussi impliqués. Ghlin a trouvé à Marseille des entreprises qui travaillent avec des personnes à besoins spécifiques.", ajoute Giuseppe Vitellaro.

Une vingtaine d’écoles ont répondu à l’appel de mobilité 2023
La concrétisation est prévue en mars-avril. « On a trouvé des partenaires de formation en Suisse, qui mènent des méthodes pédagogiques qui nous semblent intéressantes à découvrir. L’Ipes de Tournai concrétise son projet en Autriche pour la danse ; deux enseignants «danse» se sont formés l’un à Monaco, l’autre à Cannes. L’Ipes Léon Hurez à La Louvière a établi des accords de formation avec des partenaires à Malte en coiffure, tourisme et technicien comptable. La section électricité de l’Athénée provincial de La Louvière (Arts et Métiers) a reçu des propositions de formation en Espagne et au Portugal, l’Académie provinciale des Métiers de Mons est aussi impliquée, etc.», détaille Giuseppe Vitellaro.

Mobility staff : encourager la mobilité des directions
Changer le monde, ça commence par soi. Et le partage de bonnes pratiques. «Nous planchons sur la concrétisation d’un projet de mobilité de nos directions afin qu’en dehors des contraintes quotidiennes de leur établissement, ils puissent ensemble échanger, débattre, réfléchir avec des collègues à l'étranger. Nous avons déjà établi plusieurs contacts, dont un partenaire francophone prêt à nous accueillir. Les priorités seront de travailler sur les questions liées au numérique, l’inclusion, la gestion pratique d'un établissement et la citoyenneté.», note Fabrice Colianni, Inspecteur général à la Direction générale régionale du Centre de Hainaut Enseignement.