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EVRAS : Une généralisation encadrée dans l'enseignement provincial
Répondant à une question de la Conseillère provinciale Angélique Meurant, le Député Pascal Lafosse a souligné les collaborations entre les écoles, les centres PMS provinciaux, les centres de planning familial et les services de promotion de la santé pour sensibiliser les élèves à ces problématiques avec tout le professionnalisme requis.
« Les CPMS provinciaux – au cœur du dispositif - sont très favorables à ces activités qui ont tout leur sens si elles sont bien adaptées à l’âge de l’enfant », considère le Député en charge de l’enseignement.
Un exemple ? « L’Institut provincial de Nursing du Centre à La Louvière a mis en place, depuis plusieurs années, une cellule EVRAS qui organise des animations hebdomadaires ainsi que des activités de sensibilisation, sous la forme d’ateliers ludiques trois fois par an».
Actualité oblige, la cellule EVRAS sera également présente aux réunions de parents afin d’expliquer à ceux qui le souhaitent les objectifs et la finalité des actions.
« Aujourd'hui, l'EVRAS a intégré d'autres enjeux qui doivent être pris en considération pour jouer un rôle préventif sur la violence dans notre société, ajoute Pascal Lafosse : le sexisme, les violences sexuelles, les stéréotypes de genre, la notion de consentement, etc ».
Dans le spécialisé aussi
Dans l’enseignement spécialisé également, la généralisation de l’EVRAS mobilise les acteurs. « Nous voulons nous appuyer sur des professionnels formés pour répondre aux questions que se posent les élèves », insiste Eric Massin, Député provincial en charge de l’action sociale.
Un plan d’action est mis en œuvre par la Direction générale de l’Action sociale (DGAS) pour diffuser une information transparente. Un courrier explicatif sera envoyé à l’ensemble des parents et des tables rondes seront organisées dans les écoles. « Un réseau ambassadeurs EVRAS sera actif dans nos établissements ». Avec cette constante : développer des initiatives adaptées aux différents publics de l’enseignement spécialisé et à leur développement psycho-affectif.
L’école - tant ordinaire que spécialisée - assume ainsi son rôle même si la responsabilité des parents en la matière demeure essentielle.