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Indispensable devoir de mémoire dans nos écoles
Les élèves de 1ère commune de l’IPES Tournai, de 5ème option "Histoire" de l’Athénée Campin de Tournai ainsi qu’une dizaine d’élèves en décrochage scolaire d’une association de Montignies-le-Tilleul, prennent part à un séjour mémoriel, encadrés par la cellule Hainaut Mémoire, le service Mémoire du War Heritage Institute et la Confédération Nationale des Prisonniers et Ayants droit de Belgique (CNPPA).
Les élèves ont l’occasion d’en apprendre plus sur la guerre 14-18 au travers de visites du Musée Plugstreet 14-18 Expérience et du mémorial britannique à Comines et du Musée du Bayernwald à Heuvelland. Ils participent à la cérémonie du « Last Post » sous le mémorial de la « Porte de Ménin » à Ypres, ils découvrent les cimetières militaires de Houtulst, Langemark et Tyne Cot, le boyau de la mort à Diksmuide en présence de la Ministre de la Défense…
Guerre 14-18, 105 ans déjà… Une trentaine d’élèves de l’Institut provincial d'Enseignement secondaire de Tournai avaient pris part à l’animation de l’exposition «La grande guerre dans les grandes lignes» à Choiseul. Une étape, parmi d’autres, pour préparer le séjour mémoriel qui attendait ces élèves de 1ère commune en novembre.
Michel Descamps, coordinateur de la cellule Hainaut Mémoire les avait guidés lors d’un voyage en trois parties, destiné à retracer les quatre années d’histoire de la première guerre mondiale. Une guerre qui a eu lieu il y a 105 ans et qui a laissé des traces dans la mémoire collective.
Cette exposition est l’occasion de revenir sur les faits de la guerre 14-18 et sur son déroulement en Belgique.
«Dans une Europe qui dominait le monde économique au début du 20ème siècle, avec une industrie prospère et de nombreuses colonies, des tensions vont apparaître entre les pays. Et les grandes puissances vont faire des coalitions. La Belgique, dans ce paysage, est un pays neutre quand les Allemands envisagent en 1914 d’attaquer la France et de passer par notre pays pour y parvenir. Une guerre de mouvement s’installe, les soldats belges font tout pour ralentir les troupes allemandes sur les lignes de fortifications de Liège et Namur mais celles-ci parviennent tout de même à repousser les troupes françaises jusqu’à la Marne malgré l’aide des Anglais. Les soldats belges, quant à eux, repoussent les Allemands jusqu’à l’Yser. La Bataille de l’Yser fige la ligne de front où s’installent les tranchées, d’où le surnom de guerre des tranchées. La Belgique est sous occupation, les vivres manquent, les conditions d’hygiène et de santé des soldats dans les tranchées sont rudes et souvent mortelles. La guerre prend une ampleur mondiale, on y retrouve des soldats de toutes nationalités, les armes et les moyens techniques se développent y compris l’arme chimique pour atteindre une guerre totale qui mobilise tout le monde, hommes, femmes, animaux… Un renfort américain en 1917 signe l’année charnière de la guerre 14-18. De 1914 à 1918, la Première Guerre mondiale a fait 11 à 12 millions de victimes militaires. Il aura fallu plus de 4 années pour qu'enfin, un armistice final soit signé le 11 novembre 1918 », explique en détails Michel Descamps aux élèves.
« Le thème de la guerre et le fil rouge sur le coquelicot sont abordés en classe depuis le début d'année dans une majorité de nos cours de français, d’histoire, dans les activités artistiques ou encore le cours de géographie. Cette exposition était une occasion unique d’encore mieux préparer nos élèves au voyage mémoriel », explique la directrice, Murielle Delcourt.
« C’est l’histoire qui fait de nous ce que nous sommes ».
Il est essentiel de perpétrer ce devoir de mémoire et de se souvenir de ces évènements historiques tragiques afin qu’ils ne se reproduisent pas.
https://www.etudierenhainaut.be/institut-provincial-enseignement-seconda...