La Haute Ecole provinciale de Hainaut-Condorcet s’engage en faveur de la sécurité menstruelle

La précarité menstruelle touche majoritairement des femmes, mais également d’autres personnes ne se définissant pas comme telles. 

Afin de pourvoir ces étudiants en protections périodiques, le Conseil social de la HEPH– Condorcet au travers de son ASBL, a choisi d’investir dans la mise en place d'un réseau de disyributeurs de serviettes et de tampons hygiéniques.

Sur chaque campus, il sera désormais possible de trouver, en cas de nécessité, de quoi se protéger.

"C'est une période que les femmes et certains hommes dont les "transgenres" vivent, selon leur traitement hormonal, de façon plus ou moins douloureuse ou pas. Il ne faut pas hésiter à consulter un gynécologue", explique un étudiant.

"Moi, ce sont des douleurs dans les jambes, mal au ventre, au dos, acné", confie une autre.

"Je fais beaucoup de sport, et je dois penser aux protections hygiéniques que j'oublie parfois", témoigne cette élève.

C’est l’histoire d’une détermination, d’une idée fixe née de la rencontre de deux enseignantes déplorant une précarité étudiante avivée par la dernière crise sanitaire. Arts appliqués et Santé publique.  Deux représentantes de ces départements de la Haute Ecole Provinciale de Hainaut – Condorcet aux préoccupations pourtant a priori très éloignées, se sont attachées à exposer un pan souvent ignoré de cette fragilité, la précarité menstruelle.

Ensemble, et grâce au soutien du Conseil social de la HEPH – Condorcet et de son ASBL, elles sont heureuses  de voir aboutir un projet contribuant à assurer davantage de sécurité à la communauté étudiante concernée.