L’aide aux familles et aux ainés, notre défi!

Stimuler l'autonomie à domicile, c'est un bel enjeu d'organisation de notre siècle, avec le nombre grandissant de personnes âgées, dont les enfants sont souvent encore actifs dans la vie professionnelle et n'ont pas la possibilité de prendre en charge leurs aînés. La Province de Hainaut organise des formations pour embrasser ces métiers avec coeur et compétence. Le cursus d’Aide familial.e, par exemple, est proposé dans plusieurs écoles secondaires. A Charleroi, La Samaritaine est reconnue pour proposer des options liées aux sciences appliquées ainsi qu’aux services à la personne et à la collectivité. 

solidarité avec nos aînésLe métier d’Aide familial.e a pour objectifs d’accompagner les personnes et de maintenir leur autonomie. Dans ce contexte, le professionnel est engagé par un service public ou privé d’aide à domicile. Il opère de manière polyvalente, dans le lieu de vie des bénéficiaires – à l’exclusion des structures d’hébergement collectif – en s’assurant de leur qualité de vie et leur bien-être.

L’Aide Familial.e intervient auprès d’un public fragilisé diversifié. Il peut assister les ainés, les familles, les personnes malades ou en situation de handicap, les bénéficiaires en fin de vie, etc. Les situations de vie qu’il/elle rencontre peuvent l’impacter.

Ce professionnel remplit des tâches domestiques telles que l’entretien de l’habitation et du linge, les courses ménagères ou encore l’aide administrative et éducative. Dans une certaine mesure, il/elle peut s’occuper du soin à la personne. En effet, il/elle n’est pas autorisé.e à réaliser une toilette complète. Néanmoins, il/elle peut aider aux pratiques hygiéniques comme le lavage des cheveux. Étant donné que le bénéficiaire lui met du matériel et des produits à disposition, l’Aide Familial.e doit faire preuve de capacités d’adaptation et savoir ajuster ses pratiques.

Stimuler l’autonomie à domicile passe par une dynamique active avec la personne accompagnée. Quand cela s’avère possible, celle-ci prend part aux différentes missions menées par l’Aide Familial.e. Dans cette même optique, l’intervenant s’organise pour travailler majoritairement en présence du bénéficiaire afin d’éviter les situations d’isolement. Cet échange constant nécessite de l’ouverture d’esprit et de l’assertivité.

Tout comme les aidants proches et les autres intervenants professionnels avec lesquels il/elle est en contact régulier, l’Aide Familial.e veille à ce que les conditions de vie des bénéficiaires soient optimales, tant au niveau de la sécurité qu’au niveau de l’hygiène et du confort. Grâce à ses compétences en termes de collaboration, il/elle évolue naturellement dans une dynamique interdisciplinaire. Il/elle doit instaurer un climat de confiance partout où il/elle travaille. Il est également tenu à un devoir de discrétion par rapport à tout ce qu’il peut voir, entendre et constater.

Au-delà de la sécurité de la personne accompagnée, l’Aide Familial.e doit veiller à sa propre sécurité. En ce sens, il/elle doit respecter les règles et instructions en matière de sécurité, d’hygiène et d’ergonomie. L’employeur doit d’ailleurs lui fournir un équipement spécifique de protection composé de gants et d’un tablier par exemple.

Dans ce secteur, une journée-type est fragmentée en prestations auprès de plusieurs personnes au sein de différents lieux d’habitation. Le permis de conduire ainsi qu’une voiture, éventuelle personnelle, sont indispensables. Le travail est réparti en fonction des exigences de chaque bénéficiaire, l’Aide Familial.e peut donc travailler en journée et en soirée, ainsi que pendant les weekends et les jours fériés. Il/elle n’accomplira pas de mission de nuit. En cas de besoins, il/elle peut se référer aux travailleurs sociaux qui l’encadrent. Il/elle communique également régulièrement par écrit ou à l’oral avec ses collègues et doit participer à des réunions d’équipe et des formations continuées.

Focus sur une formation

L’option « Aide Familial.e » est organisée dès la quatrième année de l’enseignement professionnel à la Samaritaine. Au terme d’une sixième année réussie, l’élève se voit délivrer un certificat de qualification (CQ6). Il est à noter qu’à l’heure actuelle, les études d’aide familial.e donnent également accès à un diplôme de garde-malade. En outre, déjà au terme d’une cinquième année réussie, le jeune accède au diplôme d’aide-ménager.ère, aide-ménager.ère social.e et aide-ménager.ère en titres-services. Une fois le cursus terminé, les jeunes commencent donc leur vie professionnelle avec trois diplômes en poche.

Attention, précédemment, les élèves sortant de l’option « Aide Familial.e » pouvaient s’inscrire à une septième année « Aide-Soignant.e ». Celle-ci permettait de disposer du certificat de qualification (CQ7) ainsi que du certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS). Cette époque est maintenant révolue. En effet, le cursus d’aide-soignant.e est maintenant organisé dès la quatrième année de l’enseignement professionnel. Les aides familial.e.s peuvent néanmoins toujours s’inscrire en septième année « Agent.e Médico-Social.e » pour accéder au certificat de qualification (CQ7) et au certificat d’enseignement secondaire supérieur (CESS).

Plus d’infos ?

• Numéro de téléphone : 071 488 266 ;
Site - www.jetudie.be/sama ;
Facebook - Étudier en Hainaut : La Samaritaine ;
Instagram - sama.etudierenhainaut.

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Date de publication

Mardi, 16 Avril, 2024 - 12:40