Luca Luongo, ancien élève de l'APLL, travaille au projet Galileo de l'agence spatiale européenne

Yep'tech a reçu le Louviérois Luca Luongo, ancien élève de l'Athénée provincial de La Louvière, et ingénieur en aérospatiale, qui travaille à l'agence spatiale européenne (ESA), dans le département de Navigation, aux Pays-Bas. Il a parlé de son expérience personnelle au sein de l’Agence et du projet Galileo.

Il navigue dans les étoiles! D’étudiant à Mons en passant par Toulouse, il effectue désormais un YGT (Young Graduate Trainee) à l’agence spatiale européenne dans l’équipe du projets Galileo.

Luca luongo est un ancien élève de l'APLL. Il a participé aux concours des jeunesses scientifiques dont il a reçu le prix du jury scientifique. Comme Étudiant en MA1 Ingénieur Civil (2016-2022), il a été vice-président du conseil d'administration de YEP'tech Mons, une Junior Entreprise composée d'étudiants de la Faculté Polytechnique de Mons.

YEP'tech Mons propose des services dans tous les domaines d'études de l'ingénierie. Ces domaines s'étendent de la mécanique à l'informatique en passant par la chimie et le génie électrique. Bref, un large panel d'expertises scientifiques à votre disposition : Ingénierie logicielle, Design & étude de cas, Génie mécanique, Génie civil, etc.

"Passionné par l'espace depuis mon enfance, j'ai décidé d'entreprendre des études d'ingénieur. J'ai commencé ma formation par un master en Mécatronique à la Faculté Polytechnique de Mons. J'ai ensuite saisi l'opportunité d'effectuer un double diplôme (T.I.M.E.) à l'ISAE-Supaero afin de me rapprocher du domaine spatial. Je travaille à l'agence spatiale européenne (ESA) dans le département de Navigation, plus spécifiquement sur le projet Galileo ", explique-t-il.

Il s'agit d'un système global de navigation satellitaire au niveau européen avec une très grande précision.

Galileo est né d'une initiative commune de la Commission Européenne et de l'Agence Spatiale Européenne. C' est un système de positionnement par satellites (radionavigation) mis en place par l'Union européenne (UE) qui est partiellement opérationnel depuis fin 2016. De nouveaux satellites doivent être lancés pour compléter la constellation.

Une fois entièrement déployée, la constellation Galileo comprendra plus de 30 satellites, postés sur trois plans d’orbites circulaires moyennes (MEO) de 23222 km d'altitude, inclinées à 56° par rapport à l'équateur.

"On en aura bien plus que ça à la fin, mais on ne sait pas encore exactement combien car certains seront remplacés".

Cela permet d'assurer une excellente couverture de notre planète, les signaux Galileo pouvant être fournis jusqu’à une latitude de 75° degrés nord - ce qui correspond à la position du Cap Nord - et même au delà. Grâce au nombre important de plates formes, à l'optimisation de la constellation et à la présence de trois satellites de réserve actifs, les utilisateurs ne s'apercevront même pas d’une panne éventuelle sur l'un des satellites.

Plus d'infos : https://www.esa.int/Space_in_Member_States/France/Qu_est-ce_que_Galileo