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Mari en Syrie. Renaissance d’une cité au 3e millénaire

Le Louvre investit le Musée royal de Mariemont pour vous faire découvrir l’histoire de la mythique cité de Mari.  Jusqu’au 7 janvier, embarquez vers le Proche-Orient du 3e millénaire avant notre ère.

 Mariemont, le Louvre et la Bnu s’associent dans un partenariat d’exception pour faire revivre l’une des cités les plus importantes du monde mésopotamien : la mythique Mari. Ensemble, ces trois institutions de rvie sur les cimaisesenom invitent à parcourir l’histoire de cette illustre cité, à suivre l’aventure de son exploration archéologique et à découvrir les trésors qui y ont été mis au jour. Une exposition-voyage, faite de destructions et de reconstructions, de renaissance et de sauvegarde, qui ramène à l’un des berceaux de la civilisation.

Du palais aux temples, des dieux aux gardiens, découvrez l’histoire fascinante d’une ville ancestrale !

A travers des images d’archives, des films documentaires et de nombreux trésors de cuivre, de brique, de pierre ou de peinture, le parcours de l’exposition vous invite à suivre les explorations de fouilleurs tels que Parrot, Dossin, Margueron et Butterlin. Une véritable aventure humaine et archéologique de près de 100 ans !

L’exposition « Mari en Syrie » invite à se rendre au 3e millénaire avant notre ère sur un site du Proche-Orient situé au cœur du Croissant fertile, dans l’actuelle Syrie. La cité de Mari est alors reconnue pour son artisanat de cuivre et de bronze, son commerce favorisé par le fleuve Euphrate ou encore son architecture majestueuse de brique crue. Durant ces 1.200 ans d’existence, la ville subit de nombreuses mutations. La période visée par l’exposition est celle de nouveaux gouverneurs - les Šakkanakkus (ou Shakkanakkus) - qui bâtiront ce que les fouilleurs dénommeront la « Ville III ».
 
L’histoire de Mari est racontée à travers 20 campagnes de fouilles menées dès 1934 par André Parrot, archéologue français dépêché par le Louvre. Parmi les objets découverts se trouvent des dépôts de fondation en brique, pierre ou bronze et des milliers de tablettes cunéiformes - décryptées par le Liégeois Georges Dossin, l’un des fondateurs de l’assyriologie belge. L’ambiance effervescente des fouilles se ressent dans l’exposition à travers des photographies, des archives et des films documentaires qui témoignent d’un chantier ayant réuni des centaines d’ouvriers syriens. Sources uniques et rares, ces documents permettent de revivre les grandes découvertes faites alors par les archéologues.

Avec cette exposition, Mariemont renoue avec ses propres collections du Proche-Orient et offre une opportunité unique d’apprécier les œuvres de la collection du Louvre. Ces objets se rattachent essentiellement à deux hauts-lieux de la cité de Mari : les temples et le Grand palais royal.

Les œuvres à connotation religieuse sont nombreuses : images de divinités, scènes d’offrandes, relevés de divinations. Elles côtoient des œuvres à caractère plus administratif comme les sceaux-cylindres ; ayant une fonction plus commune comme les moules à gâteau ou les céramiques ; liées au pouvoir ou à la mémoire comme les portraits d’ancêtres Shakkanakkus ; ou ayant un rôle protecteur avec le très célèbre « Lion de Mari », animal gardien intemporel. 

Autre immanquable : trois calques présentés pour la première fois au public !  En étroite collaboration avec le Louvre et grâce à un financement de Mariemont, ces œuvres d’exception ont pu être entièrement restaurées par le Centre de recherche et de restauration des Musées de France. Ces calques sont les dernières traces d’un patrimoine aujourd’hui perdu.
 

Infos :

 Domaine et Musée royal de Mariemont, 100 Chaussée de Mariemont, à Morlanwelz

www.musee-mariemont.be

 

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Date de publication

Mercredi, 4 Octobre, 2023 - 11:39