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Le Hainaut, « Province anti-fasciste »
A l’heure où les idéologies d’extrême-droite gagnent du terrain dans l’Europe entière, la Province de Hainaut se revendique comme un «territoire anti-fasciste» !
Proposée par les groupes PS, MR, Ecolo et Engagés, une motion du Conseil provincial, examinée ce 16 avril, rappelle l’attachement du Hainaut à la notion de «terre d’accueil».
La Province sera donc, plus que jamais, déterminée à empêcher par tous les moyens légaux la diffusion de propos haineux, racistes, antisémites, sexistes et discriminants en raison de l’orientation sexuelle, du genre ou de l’origine sociale sur son territoire et a fortiori au sein de ses institutions et de son réseau d’enseignement.
Le Conseil provincial rappelle son adhésion sans faille à la charte de la démocratie définissant la stratégie du cordon sanitaire francophone et au respect de la loi «Moureaux» dans ses débats démocratiques.
Particulièrement impliquée dans les enjeux du « devoir de mémoire », la Province de Hainaut s’engage à conscientiser les jeunes face aux dangers de l’extrême-droite. La cellule provinciale « Hainaut Mémoire », par ses animations, voyages mémoriels et expositions, est au cœur de cette ambition de toucher les adolescents de tous les réseaux scolaires.
Le Conseil provincial mobilise également son Institut de formation pour qu’il sensibilise les agents des pouvoirs locaux à un exercice juste et égalitaire de leur fonction au bénéfice de tous les citoyen.ne.s, sans discrimination.
«Une attention particulière sera donnée à cette réalité dans le catalogue des formations continuées de l’IPFH », affirme le Conseil provincial pour qui « les idées d’extrême-droite n’ont pas leur place au sein de la fonction publique».
Défendue en séance par les chefs de groupe Dorothée De Rodder (PS), Valéry Gosselain (MR), David Lavaux (Engagés) et Luc Parmentier (Ecolo), cette motion a été approuvée à l’unanimité, le PTB étant absent.